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Salle Steve Biko
(24 places)
Salle, située au rez-de-chaussée, dans le couloir des
bureau « Triplex » près du hall d’entrée
Bruno Manser, a une capacité de 24 personnes est parfaite pour
des réunions, cours et conférences de presse. Equipée
sur demande avec l’ADSL.
Tarifs
Locataires de la MdA 50.-
Associations à but non lucratif 70.- Autres 95.-
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Steve Biko
Symbole et martyr de la lutte anti-apartheid
Steve Biko dirigeait un mouvement radical contre l'apartheid. La police
raciste l'a assassiné en novembre 1977.
Biko est mort le 12 septembre 1977 dans un commissariat de police
de Port-Elisabeth. Vingt ans après, Nelson Mandela, alors président
de la République d'Afrique du Sud rendait un vibrant hommage
au leader de la conscience noire : " Qu'il était un grand
homme au-dessus de ses pairs n'est pas seulement corroboré
par les témoignages de ceux qui l'ont connu et travaillé
avec lui, mais par le fruit de ses efforts. "
Né en 1946 dans l'Eastern Cape, Steve Biko s'est rapidement
investi dans les mouvements politiques noirs, n'hésitant pas
à interrompre ses études de médecine pour se
consacrer entièrement à la lutte contre le pouvoir raciste….
Dès 1973, Steve Biko a été poursuivi par le régime
d'apartheid qui a restreint sa liberté de mouvement et lui
a interdit toute intervention publique. Ces mêmes années,
le Mouvement de la conscience noire prend de l'importance alors que
le mouvement de libération est ébranlé par l'arrestation
ou l'exil de nombreux dirigeants de l'ANC. Régulièrement
emprisonné de manière arbitraire, il a été
arrêté pour la dernière fois en août 1977,
un an après le soulèvement de Soweto, cette township
de Johannesburg, dont il était l'un des principaux instigateurs.
Le 12 septembre 1977, la police du régime blanc explique tout
d'abord que Steve Biko est mort des suites d'une grève de la
faim puis change de version. Le prisonnier serait décédé
des suites de coups à la tête lors d'une échauffourée
dans le commissariat. Il faudra attendre vingt ans pour en savoir
un peu plus. En septembre 1997, cinq policiers qui ont reconnu avoir
participé à l'assassinat de Steve Biko comparaissent
devant la commission Vérité et Réconciliation,
présidée par Desmond Tutu. Ils admettent avoir frappé
le prisonnier avec violence, avoir menti sur la date de sa mort mais
gardent la même ligne de défense selon laquelle le décès
était accidentel. Parmi les policiers, Gideon Nieuwoudt, qui
a déjà reconnu avoir pratiqué la torture, l'enlèvement
et l'assassinat de militants anti-apartheid. Un homme dont "
la seule évocation du nom provoquait la terreur chez tous les
prisonniers ", selon de nombreux témoignages recueillis.
… La chute de l'apartheid, l'accession de Nelson Mandela à
la tête de la nouvelle Afrique du Sud doivent beaucoup aux sacrifices
de militants comme Steve Biko ou Chris Hani, dirigeant du Parti communiste
sud-africain.
Pierre Barbancey
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