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Salle Chico Mendes
(50 places)
Salle, située au sous-sol, accès directement par le
hall d’entrée Bruno Manser, d’une capacité
de 50 personnes.
Tarifs
Locataires de la MdA 55.-
Associations à but non lucratif 75.- Autres 100.-
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Chico Mendes
Syndicaliste et défenseur de l’Amazonie
Le 22 décembre 1988, Chico Mendes,
connu internationalement pour ses luttes en défense de l’Amazonie
et des peuples indigènes, était assassiné à
Xapuri, petite ville de l’Amazonie brésilienne. Les meurtriers
sont connus: Darly Alves de Silva, puissant propriétaire terrien,
et l’un de ses fils, Darcy Alves Pereira. Ils ont été
jugés et condamnés, en décembre 1990, à
19 ans de prison.
L’assassinat de Mendes aurait pu rester impuni - s’il
n’avait pas eu de répercussion au Brésil et dans
beaucoup d’autres pays - comme l’a été le
millier d’autres crimes envers des dirigeants syndicaux, militants
de gauche, et autres défenseurs indigènes…
Entre 1976 et 1988, Chico et d’autres leaders, avaient organisé
45 «empates» (actions non-violentes, afin d’obtenir
une autorisation d’exploitation pour les collecteurs de caoutchouc),
tentant ainsi d’empêcher la déforestation de 1,2
million d’hectares de forêt…
Mendes était au départ un seringueiro (collecteur de
caoutchouc). Il avait commencé à travailler à
l’âge de 9 ans et appris à lire à l’âge
de 24 ans. Lutteur né, il avait développé rapidement
un sens aigu de la défense des seringueiros. De seringueiro,
il devint syndicaliste, de syndicaliste, il devint écologiste.
Son assassinat devait attirer l’attention internationale sur
la destruction de l’Amazonie et sur les violations des droits
de l’homme, permettant ainsi la création des réservas
extrativistas (utilisation des ressources de la forêt de façon
durable par la communauté). Sa mort provoqua aussi une démobilisation
des mouvements de luttes, une poursuite des déforestations
et le non-respect continu des droits de l’homme.
En 1978, 152 000 km2 de forêt amazonienne ont été
rasés ; en 1988, ce chiffre atteint les 377 000 km2, et en
1999 572’000 km2.
Douze ans après la mort de Chico, ses propositions afin de
ralentir la déforestation, défendre les droits de l’homme,
réaliser la réforme agraire, faire bon usage de la biodiversité
et améliorer la qualité de vie de plus de 15 millions
de personnes habitant l’Amazonie, sont plus que jamais d’actualité.
José Santamarta - paru dans Worldwatch (traduction Carmen Perez)
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